De la bonne utilisation de l’ultraviolet
Le primo-vampire a du style et de la gueule, démon
ailé qui semble tout droit sorti d’une petite production asiatique
(chinoise ou japonaise), d’une terrifique série B Hong-Kongaise.
Quant au primo-garou, seul lycan jusque là a arboré
un pelage immaculé, sa majesté nous est clairement suggérée, sa
puissance libérée. Correctement réalisé, d’autres lycans
mineurs pâtissent quant à eux, une fois encore, de scories
technologiques les amenant à être plus proche du chien-garou ou du
babouin-garou que de la créature recherchée.
Il faut se rendre à l’évidence, c’est
étonnamment bon. Qui l’eut cru ? Kate Beckinsale y est à la
fois sublime et impressionnante, presque intimidante.
Pour conclure, du très bon cinéma de
divertissement conçu pour ça, élaboré pour ça, hautement
jouissif pour tout amateur de l’exploitation réussie de la fusion
conceptuelle des mythologies populaires et des cultures
souterraines.
Le film s’ouvre sur une dizaine de minutes de
genèse au moyen-âge. C’est comme si nous avions un court-métrage
indépendant, rattaché à l’univers de la série, puis un
long-métrage d’une heure et demie. On pourrait y voir un hommage
aux séances, aux projections d’antan où un court précède le
long pour mettre en appétit.
Underworld 2 est un merveilleux mix entre un comics
et un format franco-belge. L’impression que chaque plan est une
case dans une planche. Edité chez Glénat ou Delcourt.
Samuel d’Halescourt
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