lundi 29 août 2016

Prometheus de Ridley Scott (2012) Note : 12/20

Des questions sans réponses et une promesse non tenue


Visuellement c’est impeccable mais le scénario est à se pendre, digne d’une série Z, accumulant incohérence et manquement à la crédibilité.

Le film était pourtant à la base une immense promesse, devant répondre et résoudre quelques mystères fondamentaux de l’univers. Mais voilà, l’extraterrestre créateur qui aurait pu nous apprendre tout un tas de choses, se retrouve être le roi des bourrins, préférant cogner dur au lieu de discuter et de nous éclairer.

Forcément lorsque l’on vise plus haut que son propre imaginaire, on se retrouve avec un tel personnage qu’on décide qu’il demeurera muet car on n’a trouvé aucun dialogue à sa hauteur.

Les deux seuls intérêts de ce film sont son caractère cyberpunk, toujours agréable et fascinant, et l’esthétique du vaisseau principal, le Prometheus, qui est tout bonnement sublime, magnifiquement dessiné, un des plus beaux transporteurs vus au cinéma.

Sur la petite échelle de la crédibilité, la pulsion kamikaze à la fin d’Idris Elba et de son groupe est réellement douteuse. Sur le simple bruit que le « gros bleu » voudrait pourrir la terre, un groupe de mercenaires, uniquement motivés par le fric, se retrouve être 1es Djihadistes de la défense de l’Humanité. Thèse anéantie par leur sacrifice qui détruit le vaisseau et prouve par la-même que la menace était surestimée.

Pour conclure, un film pas complètement mauvais, tout amateur de SF y trouvera même quelques scènes extrêmement kiffantes dont il restera trace que l’homme les aura imaginées puis mises en image ; mais dans l’ensemble ça suinte relativement le médiocre, le hasardeux et le bâclé. Un petit Ridley Scott.




Samuel d’Halescourt

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