dimanche 8 novembre 2015

Quantum of Solace de Marc Forster (2008) Note : 7/20

Quantum of Solace de Marc Forster (2008)


La perdition de James Bond




Désastreux, pitoyable ! Là on se dit qu’il est loin le temps béni des Sean Connery et Roger Moore.

S’il s’agissait de faire une suite à Casino Royale, avec le peu de choses qu’il y avait à dire, un moyen-métrage aurait amplement suffi.

Des scènes d’action au montage elliptique qui confine à l’épileptique, plus digne d’un clip de transe psychédélique que d’une avancée narrative efficace et jubilatoire.

Quant à l’antagoniste, joué par Mathieu Amalric, il n’est pas crédible pour deux sous et particulièrement insipide. Il est plus ridicule qu’apeurant avec ses histoires de mainmises et de contrôles des réserves d’eau d’une partie de la Bolivie qui, sous couvert d’écologie, s’accapare les richesses naturelles.

Seule Olga Kurylenko tire son épingle du jeu et sauve ainsi quelques scènes du misérable dans lesquelles elle s’empêtre. Belle et transpirant le danger, elle nous réveille du cauchemar cinématographique qui défile sous nos yeux.

Ce film est une immense blague, certainement le plus mauvais de la saga et ça en fait des bobines boiteuses qui échappent de justesse à ce titre. Et puis Daniel Craig qui prouve malheureusement qu’il n’est pas un acteur de génie capable tel un Johnny Depp de sauver un film bancal sur ses seules épaules.

Pour conclure, un film mineur, au scénario microscopique, au montage inepte et à la réalisation de tâcheron.

Un seul bon point, c’est un James Bond ! Aussi mauvais soit-il, il s’inscrit dans une série, une longue suite d’œuvres éternelles et en est éclaboussé par capillarité ou contagion . Il devient le petit maillon d’une chaîne époustouflante et donc incontournable malgré son indicible nullité.








Samuel d’Halescourt

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