Un million d’années avant
J-C (1966)
Un culte à la plastique de Raquel
Welch
L’animation des créatures
monstrueuses a été confiée au mythique Ray Harryhausen, dont ce
genre d’effet était l’apanage. Bien sûr ça a vieilli et ça
pourrait désormais figurer dans les écoles de cinéma pour montrer
ce qu’il ne faut pas faire mais ça garde son charme ; à la
pointe des effets spéciaux il y a cinquante ans, c’est aujourd’hui
l’incarnation d’une désuétude sympathique, un suranné
nanarifiant qui passionne malgré des défauts.
Mais le film n’a finalement
qu’un seul et principal attrait, la plastique, le physique
étourdissant de Raquel Welch : toutes les parties de son corps,
la perfection de ses jambes, son ventre hypnotique et puis son visage
sublime avec le sourire comme couronnement. Et plus généralement,
j’avoue mon amour des actrices qui avaient une vingtaine d’années
dans les sixties. Leur beauté, leur sensualité, leur charisme et
leur sex-appeal sont indépassables. Aucune actrice d’aujourd’hui
ne leur arrive à la cheville. Les Jane Fonda, les Faye Dunaway, les
Françoise Fabian, les Claudia Cardinale… Quant à Raquel Welch,
elle prouve avec ce film qu’elle est la chef du gang des
torpilleuses, des bombes des années soixante.
Pour conclure, une œuvre
tellement singulière que personne n’imaginerait même la
réalisation d’un remake. Ce genre de n’importe quoi ne pouvant
être circonscrit que dans une contre-culture explosive et
fourmillante propre à l’époque.
Mise en image d’un monde hostile
où l’on ne peut sortir, se risquer à l’extérieur du camp sans
tomber sur une bestiole démesurée, une sorte de prémisse à la
rencontre aléatoire du futur « donjons et dragons » (le
jeu de rôle).
Un film historique qui a pu
fasciner dont ne restera que l’impératif d’un culte renouvelé
à Raquel !
Samuel d’Halescourt
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