samedi 11 mars 2017

Underworld 2 - Evolution de Len Wiseman (2006) Note : 15/20

De la bonne utilisation de l’ultraviolet


Bien supérieur au premier, le second opus de la saga nous entraîne dans le dénouement d’un conflit qui dure depuis un millénaire par la décapitation des têtes installées hiérarchiquement au sommet de leurs pyramides raciales.

Le primo-vampire a du style et de la gueule, démon ailé qui semble tout droit sorti d’une petite production asiatique (chinoise ou japonaise), d’une terrifique série B Hong-Kongaise.

Quant au primo-garou, seul lycan jusque là a arboré un pelage immaculé, sa majesté nous est clairement suggérée, sa puissance libérée. Correctement réalisé, d’autres lycans mineurs pâtissent quant à eux, une fois encore, de scories technologiques les amenant à être plus proche du chien-garou ou du babouin-garou que de la créature recherchée.

Toujours la même belle ambiance, techno gothique, le tout passé au filtre bleu avec un scénario, certes simpliste, mais qui a le mérite de nous amener là où l’on veut aller, vers un affrontement final dantesque, à base d’un écartement contre nature de mâchoires et d’un éparpillement de membres par pâles d’hélicoptères interposés.

Il faut se rendre à l’évidence, c’est étonnamment bon. Qui l’eut cru ? Kate Beckinsale y est à la fois sublime et impressionnante, presque intimidante.

Pour conclure, du très bon cinéma de divertissement conçu pour ça, élaboré pour ça, hautement jouissif pour tout amateur de l’exploitation réussie de la fusion conceptuelle des mythologies populaires et des cultures souterraines.

Le film s’ouvre sur une dizaine de minutes de genèse au moyen-âge. C’est comme si nous avions un court-métrage indépendant, rattaché à l’univers de la série, puis un long-métrage d’une heure et demie. On pourrait y voir un hommage aux séances, aux projections d’antan où un court précède le long pour mettre en appétit.

Underworld 2 est un merveilleux mix entre un comics et un format franco-belge. L’impression que chaque plan est une case dans une planche. Edité chez Glénat ou Delcourt.




Samuel d’Halescourt

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