dimanche 10 avril 2016

Plumes de cheval de Norman Z.McLeod (1932) Note : 12/20

Université et football américain


McLeod une nouvelle fois à la réalisation, le quatrième film des Marx Brothers est moins bon que le précédent « Monnaie de singe » et de fait ne respecte pas l’ascendance de la courbe qui voulait qu’ils s’améliorent au fur et à mesure.

Encore une fois, c’est finalement toujours la même critique, Groucho est très bon et voit s’agiter autour de lui des frères quasiment inutiles et même débarrasser de l’adverbe en ce qui concerne Harpo. Que l’énergumène ait pu faire rire à une époque (les années 30 en l’occurrence) me questionne sur l’état humoristique iconoclaste de mes anciens. Et je confesse que j’ai toujours préféré la verve aux mimes burlesques.

C’est très faible, bien en deçà de ce que le mythe pouvait laisser espérer. C’est bâclé ou sans génie, au choix, le résultat étant le même.

Seul point positif, les chansons qui lui donnent un petit côté comédie musicale qui est réussi.

Les scènes de fin, prises d’images d’un match de football américain, sont peut-être les premières du genre à figurer dans une œuvre de fiction et si c’est le cas, bravo pour l’entreprise pionnière.

Pour conclure, je m’attendais à un chef d’œuvre après ce que laissait augurer « Monnaie de singe » et me voici avec une banalité cinématographique, un objet nain sans saveur, grandeur ou intérêt.

Le fait que les premiers films des Marx Brothers, et notamment « Plumes de cheval », ne soient jamais programmés sur aucune chaîne de télévision est finalement assez justifié et mérité. En de dehors de son caractère historique, peu de valeur artistique.




Samuel d’Halescourt

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