mercredi 6 avril 2016

Seizième message du kindred : Plongée cosmique

Que peut-il bien y avoir derrière l’univers ?

D’autres univers, une mer cosmique, la maison des dieux, un pingouin géant ? Que l’on soit dans le fini ou dans l’infini, pour nos médiocres cerveaux humains, dans les deux cas, cela n’a pas de sens, les deux sont absurdes.

Nous ne pouvons les concevoir, les appréhender, les conceptualiser, au risque de devenir fou. Et pourtant se cachent bien là notre destin et le défi des générations futures ; nos descendants, à force d’acharnement, auront peut-être une réponse, un début de levée de voile, une forme de brèche.

Nous, bien sûr, nous serons morts depuis longtemps mais nous y aurons contribué, légère consolation pour nos esprits pourrissants.

Malgré cela on peut tout imaginer, la spéculation est un devoir et en mesurer la crédibilité, c’est secondaire mais salvateur.

Notre prison est immense et confortable mais bien réelle et à terme relativement pesante. Dépendant de nos sauts de puce, de planète en planète, d’étoile en étoile et un jour lointain de galaxie en galaxie.

Repousser nos limites et les frontières deviendra une habitude, une insatiabilité et nous ne pouvons admettre le dernier mur, la structure à abattre.

Le grand Tout à beau être en expansion, nos propulseurs le rattraperont et ce sera le dépassement ou le rebond. L’inconnu ou le renvoi.

Il y a quelque chose, j’en ai l’intuition, une entité, une intelligence, un verbe.

J’en étais là de mes réflexions métaphysiques quand mes deux clients approchèrent.

Je vous recontacte prochainement.




Samuel d’Halescourt

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